C'est ici que t'écris une super citation qui représente à merveille ton personnage !
Caractère
Je suis, hum, eh bien…•
Rancunière. Fais-moi du mal, trahis moi, fais un coup de crasse à moi ou une personne que j’aime et tu verras que je peux réveiller les cercles de l’Enfer, si je veux.
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Vicieuse. Cf point précédent. Moi je ne contre-attaque pas avec les poings, c’est trop rustre. Mais je peux faire circuler des rumeurs (vraies ou fausses, ça dépend de mon humeur) pour faire une réputation. Ou en défaire une aussi sec. Ca me plait. J’ai un réseau, autant s’en servir.
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Coquette. Je mets du temps à me préparer, me maquiller, m’apprêter. Il faut savoir soigner son apparence si l’on veut avoir une chance d’aller quelque part. Le monde appartient à ceux qui se mettent en valeur.
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Ironique. J’adore utiliser les tournures de phrases de ce genre pour me foutre de la gueule d’autrui. C’est drôle de les voir s’agiter.
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Engagée. Je fais dans les tutos de couture et maquillage vegan. Je fabrique aussi mes propres cosmétiques. Moins cher et plus éthiques.
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Appliquée. Lorsque je me mets à une tâche, peu importe laquelle, je vais jusqu’au bout. J’aime à aller au bout des choses, en plus d’être légèrement perfectionniste.
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Ambitieuse. Je serais un jour la plus grande styliste de la planète. On s’arrachera mes créations. Je le jure.
Histoire
« Je ne veux pas d’enfants ! »
C’était à peu près le discours de notre mère, à Maxine, Victor et moi, au début de sa relation avec notre père. Seulement voilà, papa était très câlins avec les enfants. Et foutrement persuasif, aussi. C’est ainsi qu’après quelques temps de concubinage, il a amené la chose sur le tapis.
En fourbe.Au début, forcément, maman est restée sur ses positions. Non, non et non, rien ne sortira de son bas-ventre pour mieux la faire hurler pendant des heures, jambes écartées sur une table de métal froid. Oui, elle avait des arguments en béton armé, il faut dire.
Mais les choses allant et l’imagination du pater n’en désemplissant pas, elle a fini par accepter.
« Bon, ok. Mais un seul bébé et c’est fini, compris ? »
Ca satisfaisait parfaitement notre paternel, lequel se voyait déjà en train de pouponner à tout va. Il ne s’imaginait même pas à quel point se serait vrai. Je soupire un peu avant de poursuivre, hein.
Quelques mois plus tard ;;« Félicitations Monsieur et Madame Hunter, ce sont des triplés ! »
« …Pardon ? »
La question qui n’en était pas vraiment une, elle venait de maman. Youppie, trois démons dans le tiroir, comme si c’était prévu ! Autant dire que papa s’est bien fait défoncé par la suite. Et puis les menaces du genre « Tu ne me toucheras plus jamais ! » il a pu les conjuguer, aussi. Longtemps.
Passons donc le traumatisme de la mater pour faire une avance rapide. Les présentations de ma fratrie ça a tendance à me gaver un peu. Autant faire au plus simple.
Nous sommes nés le vingt juillet, vers trois heures du matin. Déjà des chieurs à peine sortis de la matrice. Je ne me suis jamais intéressée à l’ordre de naissance, mais je crois que Victor est né en dernier, ce qui fait de lui le plus grand de la fratrie (wtf les gars, sérieusement), et Maxine est née dix minutes avant moi. Je suis au milieu. C’est la grosse joie.
Heureusement, après vérification, on peut rentrer rapido à la maison. Pour des triplés, nous étions en ‘
étonnante bonne santé !'. Tant mieux parce que d’après papa, s’ils avaient osés vouloir garder maman une heure de plus dans leur clinique sordide, elle finissait par tuer quelqu’un. Et c’aurait pu être nous. Vous avez déjà entendu parler de la mère crocodile prête à tout pour sauver ses petits ? Eh bah clairement à l’instant T, c’était pas notre mère.
Oula non.Et après… ;;Avance rapide, encore. J’ai pas envie de me prendre la tête, j’ai des patrons à finir et des robes à coudre, moi. Mine de rien j’ai des journées chargées, oh. Même si oui, on ne dirait pas forcément, comme ça.
On a une enfance normale, avec Victor et Maxine. Je pense qu’on peut dire ça, ouais. Enfin, rien qui ne sorte de l’ordinaire, en fait. On va à l’école, on se chamaille un peu (beaucoup) et on se réconcilie autour d’une glace ou d’un muffin de la boulangerie du coin de la rue. On découvre chacun un peu ce qui nous intéresse le plus. Moi c’était les vêtements. Et le dessin. Et un peu les animaux, aussi. Pas au point d’être une sorte de hippie, mais je préférais passer du temps avec le chien du voisin qu’avec des gens de mon âge – autre que mon frère et ma sœur, j’entends.
J’ai finis par évoluer un peu après le divorce de papa et maman. Je ne saurais pas trop dire si j’ai mal vécu ou pas cette période de ma vie.
Mais c’était le beau bordel. Et je n’aime pas le bordel. Comme chez moi c’était un poil instable, bah j’ai commencé à sortir et à me foutre des coups de pieds au cul pour sympathiser avec des gens que je n’aurais, d’ordinaire, jamais songé à approcher. Ça a marché. Du coup je passais le moins de temps possible à la baraque. Ça m’épuisait, mais bon. Mieux valait ça que l’ambiance pesante des parents. J’étais parvenue à m’en convaincre. J’avais quatorze ans. Encore aujourd’hui, j’essaie de me soustraire au maximum aux visites dominicales. Parce que ça me gonfle, tout simplement.
C’est à peu près à cette période que j’ai ouvert ma chaine YouTube pour y exposer ce que je savais faire avec des ciseaux et quelques rubans.
J’ai pas mal d’abonnés et ma communauté ne cesse de grandir. Mes fans s’appellent eux-mêmes les «
Loviz », allez savoir pourquoi.
Ah, oui, j’avais presque oublié la BLAGUE NATIONALE, aussi. Maman s’est vite retrouvé un mec. Papa aussi. Et oui, papa nous a fait son coming-out en direct. Pas que ça m’aurait gênée outre mesure, on a toujours été éduqués dans la dynamique d’être ouverts d’esprits. Mais. Son nouveau gars, au pater. Ils avaient des enfants.
Des triplés.J’ai dû faire une gueule blasée de dix kilomètres de long, au moins. J’ai fait le minimum syndical envers eux et puis je suis monté vers la chambre qui m’était allouée. J’en suis pas redescendue sauf pour manger et me doucher. Rien de plus, rien de moins. Je ne détestais pas ma belle-famille, c’est juste que… Ca me faisait trop bizarre cette impression de clonage que je voyais là. J’ai pas fait d’effort pour m’entendre spécifiquement avec eux, ouais. Je reconnais. La distance, c’est ma technique préférée.
Vint le lycée ;;Et direction Jollacove, puisque c’était le plus proche de chez nous. En soit, cela ne me posa aucun souci outre mesure. Victor choisi les Kinght et Maxine les Utopias quand je leur préférait les Vixens. Je m’y sentais plus à ma place. Cependant, comme j’ai horreur des clichés, j’ai décidé que je refuserais systématiquement toute invitation venant d’un Quasar.
Je veux me démarquer du lot. Je ne serais pas de ces filles prédéfinies. Je m’élancerais dans ma carrière de styliste hors-norme en faisant les choses à ma manière. Comme d’habitude. Et j’attends les obstacles avec impatience.
Que le jeu commence.
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